Équipements de Protection Individuelle (EPI) : la clé pour un environnement de travail sûr

Une priorité pour réduire les risques majeurs

La tête est particulièrement vulnérable aux chocs, aux bruits intenses ou aux inhalations nocives. Des équipements adaptés sont donc indispensables pour prévenir les blessures graves et les maladies professionnelles. Parmi les solutions les plus courantes :

 • Casques de protection : essentiels pour éviter les traumatismes crâniens en cas de chute d’objets ou de chocs (secteurs BTP, industrie lourde…).

 • Protections auditives (casque anti-bruit et bouchons) : indispensables dans les environnements où le niveau sonore dépasse régulièrement les seuils légaux (80-85 dB).

 • Masques FFP : filtrent les particules fines (poussières, virus, etc.) et limitent l’inhalation de polluants, conformes à la norme EN 149.

 • Masques à gaz : adaptés aux environnements exposés à des gaz ou vapeurs toxiques, ils protègent les voies respiratoires de l’utilisateur.

 • Lunettes de protection : préviennent les projections de particules, de liquides ou de produits chimiques pouvant endommager la vue.

Au-delà du choix du bon équipement, sa maintenance (remplacement des filtres, nettoyage, vérification de l’état) est cruciale pour conserver un haut niveau de performance.

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Homme équipe casque et gilet dans une usine

Des solutions adaptées à chaque risque

Les membres supérieurs, inférieurs et le torse peuvent être exposés à une multitude de risques : coupures, brûlures, perforations, salissures chimiques, etc. Les équipements de protection du corps se déclinent en plusieurs catégories :

 • Vêtements (combinaison, tablier, blouse…) : ils offrent une barrière contre les salissures, les projections de produits chimiques ou les risques thermiques, selon leur niveau de protection.

 • Gants de protection : anti-coupure (norme EN 388), isolant thermique (froid, chaleur), gant à usage unique, ou gant de manutention… Le choix dépend de la nature du risque (mécanique, chimique, thermique).

 • Chaussures de sécurité (chaussures, bottes) : elles protègent contre l’écrasement, la perforation, le glissement ou les risques électriques. Les normes EN ISO 20345 (S1, S1P, S2, S3…) définissent le degré de sécurité.

 • Surchaussures et manchettes : idéales pour prévenir la contamination croisée ou protéger des vêtements propres.

Veillez à choisir des tailles adaptées et à remplacer vos EPI dès qu’ils montrent des signes de faiblesse (déchirure, usure, date de péremption…). Un entretien rigoureux (lavage, désinfection) prolonge leur durée de vie et garantit leur efficacité.

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Homme qui travail avec une blouse et un casque

Nos incontournables en EPI

Pourquoi les EPI sont incontournables en entreprise

Pour limiter les risques d’accidents et de blessures, les Équipements de Protection Individuelle (EPI) restent la barrière ultime entre vos collaborateurs et les dangers liés à leur poste de travail. Chutes d’objets, projections chimiques, niveaux sonores élevés, coupures ou brûlures : chaque secteur d’activité présente ses propres contraintes. Le Code du travail (articles R.4321-1 et suivants) oblige l’employeur à fournir ces équipements gratuitement et à s’assurer qu’ils soient portés de manière appropriée.

Outre l’aspect réglementaire, miser sur des EPI de qualité, bien adaptés à la morphologie et aux besoins de chaque salarié, renforce la confiance au sein de l’équipe. Cela crée un climat où la sécurité et la prévention sont intégrées à la culture de l’entreprise. De plus, une bonne compréhension des risques encourage chacun à respecter et à entretenir son matériel, diminuant ainsi les coûts liés aux accidents du travail et l’absentéisme.

Protection du corps : choisir les bons vêtements, gants et chaussures

La protection du corps, qu’il s’agisse du buste, des membres supérieurs ou inférieurs, englobe de nombreux risques : coupures, brûlures, projections de produits chimiques, chutes, perforations… Les EPI liés au corps se déclinent en plusieurs sous-catégories :

 • Vêtements (combinaison, blouse, tablier, manches) : ils peuvent être ignifugés, imperméables ou résistants aux produits chimiques,

 • Gants (EN 388, EN 374, EN 407…) : anti-coupure, résistants à la chaleur, chimiques, ou encore gants jetables pour la manutention légère,

 • Chaussures de sécurité (EN ISO 20345) : bottes, sabots, ou chaussures coquées, protégeant des chocs, perforations ou glissades,

 • Accessoires (surchaussures, manchettes) pour compléter le dispositif.

Chaque pièce doit être sélectionnée en fonction des normes requises pour votre activité. Le confort joue aussi un rôle déterminant : un gant trop épais peut entraîner une perte de dextérité, tandis qu’une chaussure mal adaptée peut provoquer des douleurs et décourager le port régulier de l’équipement. L’idéal est d’effectuer des tests en conditions réelles, pour s’assurer que les salariés adoptent volontiers ces EPI.

Protection de la tête : des solutions contre chocs, bruit et inhalations

La tête est une zone sensible et expose l’employé à divers dangers : chocs (risques de chute d’objets), bruits intenses, poussières, vapeurs ou émanations chimiques. Dans ce contexte, on trouve plusieurs catégories d’EPI :

 • Casques de protection (norme EN 397) pour absorber l’impact et protéger le crâne,

 • Casques anti-bruit ou bouchons d’oreilles (normes EN 352) pour préserver l’audition,

 • Lunettes ou visières (normes EN 166) contre les projections,

 • Masques (FFP, à gaz, etc.) pour filtrer particules et gaz nocifs.

Le principal enjeu réside dans la compatibilité entre ces équipements. Un casque anti-bruit mal ajusté sous un casque de protection classique peut perdre une partie de son efficacité, par exemple. D’où l’importance de bien former le personnel à l’utilisation de ces différentes solutions et à leur entretien (changement de filtre, nettoyage régulier…).

Entretien et renouvellement : assurer la longévité de vos EPI

Même les meilleurs Équipements de Protection Individuelle perdent leur efficacité si on ne veille pas à un entretien régulier et à un renouvellement quand ils deviennent défectueux ou obsolètes. Les textiles (combinaisons, tabliers) doivent être lavés ou remplacés dès qu’ils présentent des signes d’usure. Les gants usés ou percés ne protègent plus correctement, et un masque FFP saturé ne filtre plus les particules.

Une bonne traçabilité et un suivi des dates de péremption (notamment pour les filtres respiratoires ou les produits jetables) s’avèrent essentiels pour garantir la fiabilité de vos équipements dans la durée. Les employeurs sont également tenus de former les utilisateurs sur les méthodes de nettoyage, de rangement et de contrôle visuel. Instaurer des fiches de maintenance ou un registre facilite les audits internes et prouve le sérieux de votre démarche en cas de contrôle. En fin de compte, un EPI bien entretenu protège non seulement la santé de l’employé, mais il prolonge aussi la durée de vie de votre investissement.

  • Le Code du travail (articles R.4321-1 et suivants) oblige l’employeur à fournir gratuitement des EPI adaptés aux risques et à s’assurer qu’ils sont utilisés correctement. Des décrets et arrêtés spécifiques complètent ce dispositif dans certains secteurs (BTP, chimie, etc.).
  • Les gants sont soumis à plusieurs normes EN : EN 388 (risques mécaniques, coupures), EN 374 (protection chimique), EN 407 (chaleur et feu), etc. L’étiquette du gant détaille les pictogrammes correspondant aux niveaux de performance pour chaque risque.
  • Certains EPI ont une date de péremption (masques filtrants, produits jetables). D’autres doivent être remplacés dès qu’ils montrent des signes d’usure ou qu’ils perdent leur étanchéité. Il revient à l’employeur de mettre en place un suivi (fiche de dotation, registre) pour garantir la disponibilité d’équipements en bon état.
  • Vérifiez la présence du marquage CE et de la référence à une norme EN (EN 397 pour les casques industriels, par exemple). Assurez-vous également que le casque est bien adapté à la morphologie de la personne qui le porte (réglage du tour de tête, etc.).
  • Tout dépend du niveau sonore et de la durée d’exposition. Les bouchons sont plus discrets et s’adaptent facilement, tandis qu’un casque anti-bruit offre souvent une isolation supérieure et un meilleur confort sur le long terme.
  • Il faut respecter les recommandations du fabricant (lavage, désinfection, séchage…) et vérifier régulièrement l’absence d’usure ou de déformation. Les filtres de masques doivent être changés selon un calendrier précis ; les chaussures de sécurité doivent être stockées dans un endroit sec et ventilé, etc.