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Le registre de sécurité et de premiers secours : pourquoi et comment le tenir à jour ?

Sommaire
    Publié le 24/04/2025, mis à jour le 24 avril 2025
    10 minute(s) de lecture
    Par Vincent

    Exemple d’inspection du matériel incendie consignée dans le registre de sécurité. Le registre de sécurité et de premiers secours est un document incontournable pour toute entreprise ou établissement. Il sert à consigner toutes les informations liées à la sécurité et aux soins d’urgence au sein de la structure (vérifications techniques, consignes, incidents, interventions de premiers secours, etc.) . Véritable mémoire de la santé et sécurité de l’établissement, il permet d’assurer une traçabilité des contrôles effectués et de prévenir les risques futurs en identifiant les problèmes avant qu’ils ne deviennent graves . Bien tenu, ce registre aide l’employeur à suivre les tendances en matière d’accidents, à améliorer les plans d’actions de prévention, et à démontrer la conformité réglementaire lors des inspections ou audits

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    Qu’est-ce que le registre de sécurité et de premiers secours ?

    Le registre de sécurité et de premiers secours se présente souvent sous la forme d’un classeur ou cahier dédié rassemblant toutes les données relatives à la sécurité de l’entreprise. Son objectif principal est de centraliser les renseignements indispensables au bon déroulement de la sécurité et des secours, et de garder une trace écrite de toutes les actions menées en ce domaine . On parle parfois de registre unique de sécurité lorsqu’il regroupe plusieurs obligations.

    Voici les types d’informations que l’on y trouve généralement :

    • Vérifications et contrôles périodiques : résultats des inspections réglementaires des installations électriques, machines, équipements de protection incendie (extincteurs, alarmes, issues de secours…), dispositifs de levage, etc. Chaque contrôle technique obligatoire doit être inscrit, avec date et nom du vérificateur .

    • Consignes et procédures de sécurité : consignes incendie affichées dans l’établissement, plan d’évacuation, procédures en cas d’urgence (incendie, fuite de produit chimique, accident) . Cela inclut l’emplacement du matériel de secours (trousses de premiers secours, défibrillateur) et les instructions pour alerter les secours.

    • Identité des acteurs de la sécurité : coordonnées du responsable sécurité et des personnes désignées (équipiers d’évacuation, secouristes du travail SST formés, infirmier(ère) si présent(e)), y compris les dates de formation et certifications de ces personnes .

    • Enregistrements d’incidents, accidents et interventions de premiers secours : tout accident du travail, même bénin, doit être noté dans le registre avec un rapport sur les faits et les premiers soins apportés. Il est recommandé d’inscrire chaque incident ou malaise, même sans gravité, le plus rapidement possible, afin d’identifier les risques et de prévenir des accidents plus graves . Par exemple, un accident bénin (sans arrêt ni soin médical externe) sera consigné avec : le nom de la victime, la date, le lieu et les circonstances de l’accident, la nature des blessures, les soins prodigués, d’éventuels témoins, ainsi que les signatures du secouriste intervenu et de la victime .

    • Suivi des formations et observations : on peut y joindre les feuilles d’émargement des formations sécurité réalisées, les remarques ou suggestions du personnel (certaines entreprises intègrent le registre d’hygiène et sécurité où les employés et membres du CSE consignent leurs observations sur le terrain).

    • Travaux et aménagements impactant la sécurité : tout chantier, amélioration ou modification des installations ayant trait à la sécurité (par ex. mise en place d’un nouveau système d’alarme, travaux de désenfumage) devrait être mentionné, afin de garder l’historique des évolutions.

    En somme, le registre couvre tous les aspects de la prévention des risques et des premiers secours dans l’entreprise. C’est un outil vivant qui doit refléter à tout instant l’état de la sécurité dans l’établissement et les mesures de secours en place. En cas d’incendie, d’accident ou de contrôle inopiné, ce registre fournit une vue d’ensemble claire aux responsables et aux autorités sur les dispositifs en place et les actions passées

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    Quelles sont les obligations réglementaires ?

    La tenue à jour d’un tel registre s’inscrit dans un cadre réglementaire précis, découlant aussi bien du Code du travail que d’autres textes (Code de la Construction, arrêtés spécifiques…). Les exigences peuvent varier selon la nature de l’établissement : entreprise classique, établissement recevant du public, chantier de BTP, etc. Voici les principales obligations à connaître :

    Dans tous les établissements (Code du travail)

    En France, toutes les entreprises soumises au Code du travail doivent consigner les contrôles et vérifications obligatoires relatifs à la santé et la sécurité au travail. L’article L.4711-1 du Code du travail impose en effet de tenir un registre de sécurité où sont enregistrées « toutes les opérations de vérification concernant les équipements et installations de sécurité » (installations électriques, appareils de levage, alarmes, EPI, etc.) . Cette obligation générale vise à prouver le respect des contrôles périodiques et à prévenir les accidents du travail en s’assurant du bon état des installations . En cas de manquement, l’employeur s’expose à des sanctions pénales (contravention de 5e classe selon l’article R4741-1 du Code du travail) .

    Du côté des premiers secours, le Code du travail exige également une organisation adéquate. L’article R.4224-16 stipule que « en l’absence d’infirmiers (…), l’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer les premiers secours aux accidentés et aux malades », et que ces mesures sont consignées par écrit dans un document tenu à disposition de l’inspection du travail . Autrement dit, si votre entreprise n’a pas d’infirmerie avec du personnel dédié en permanence, vous devez formaliser par écrit votre dispositif de premiers secours : nom des secouristes du travail, emplacement du matériel de secours, protocole d’alerte des secours externes, etc. Ce document correspond souvent à la partie « premiers secours » du registre de sécurité, et il doit pouvoir être présenté en cas de contrôle.

    À savoir : Il existe une disposition spécifique pour les accidents du travail bénins (sans arrêt ni soin médical externe). L’employeur qui souhaite éviter de déclarer systématiquement ces petits accidents peut mettre en place un registre des accidents bénins, après avis du CSE et sous certaines conditions (présence de secouristes, avis à la CARSAT, etc.). Les accidents bénins survenus aux salariés de l’entreprise y sont inscrits dans les 48 heures suivant l’accident , et ce registre tient lieu de preuve en cas d’aggravation ultérieure (les salariés conservent ainsi leurs droits si un problème se révèle plus tard) . Ce registre, propriété de l’employeur, doit être conservé 5 ans et comporter les mentions détaillées plus haut (identité, circonstances, soins, signatures) . À défaut de registre mis en place, tout accident, même bénin, doit faire l’objet d’une déclaration d’accident du travail selon la procédure habituelle .

    Dans les ERP (établissements recevant du public)

    Pour les établissements recevant du public (ERP), la réglementation renforce l’obligation de tenue du registre, notamment sur l’aspect sécurité incendie. Le Code de la Construction et de l’Habitation, à l’article R.123-51, impose qu’un registre de sécurité incendie soit mis en place dans chaque ERP, contenant « les renseignements indispensables à la bonne marche du service de sécurité » . En pratique, cela signifie que tous les ERP, y compris les petits commerces ou établissements de petite taille, doivent disposer d’un registre de sécurité à jour. Ce registre ERP doit inclure notamment :

    • Les vérifications techniques périodiques obligatoires (installations électriques, extincteurs, alarme incendie, moyens de secours…) et leur suivi régulier .

    • Les consignes de sécurité incendie et plans d’évacuation affichés pour le public.

    • Les comptes-rendus des exercices d’évacuation menés (dates, déroulé, observations) . La loi impose au moins deux exercices par an dans de nombreux ERP, dont la trace doit figurer au registre.

    • Les opérations de maintenance et vérifications effectuées par des techniciens habilités sur les dispositifs de sécurité (issue de secours, alarmes, blocs de secours, etc.), avec dates et observations.

    • Les coordonnées du personnel compétent en matière de sécurité incendie (par exemple les agents SSIAP dans certains ERP importants) et les formations suivies.

    Les ERP doivent tenir ce registre constamment à jour et l’avoir disponible au poste de sécurité ou à l’accueil, car il peut être demandé à tout moment par la Commission de sécurité, les pompiers ou l’inspection en cas de visite inopinée . Cette obligation s’ajoute, depuis 2017, à celle de posséder un registre d’accessibilité (informations sur l’accessibilité aux personnes handicapées), qui est souvent conservé à côté du registre de sécurité incendie.

    Sur les chantiers et installations à risques

    Dans le secteur du BTP et les industries à risques, la tenue du registre de sécurité est tout aussi essentielle, avec des exigences particulières. Sur un chantier de construction, le registre de sécurité fait partie des documents obligatoires à garder sur place. Il sert à archiver toutes les consignes de sécurité propres au chantier, les vérifications journalières ou périodiques (échafaudages, grue, installations électriques de chantier, etc.) ainsi que les observations du coordonnateur SPS. Par exemple, l’arrêté du 21 décembre 2004 relatif aux vérifications des échafaudages prévoit que les mesures correctives prises en cas de défaillance doivent être consignées sur le registre de sécurité . De même, l’article R4534-87 du Code du travail exige d’inscrire sur le registre le nom de la personne compétente désignée pour les dispositifs de protection sur les toitures .

    Les règles veulent que ces registres de chantier soient accessibles sur site aux ingénieurs de la CARSAT, à l’inspection du travail, au médecin du travail, etc. en cas de contrôle . Le contenu peut être fusionné, le cas échéant, avec le registre d’observations du chantier (où les travailleurs et le CSE consignent les situations dangereuses) pour former un registre unique de sécurité sur le chantier . Là encore, l’employeur doit conserver ces documents au moins 5 ans. À noter que certains secteurs imposent une traçabilité encore plus longue : par ex. en désamiantage, les contrôles liés à l’amiante doivent être gardés pendant 50 ans .

    En résumé, que vous soyez une PME industrielle, un commerce accueillant du public ou un maître d’œuvre sur un chantier, vous avez l’obligation légale de tenir un registre de sécurité à jour. Les textes couvrent un large périmètre (incendie, premiers secours, appareils, situations dangereuses…) et il convient donc de centraliser ces informations dans un registre clair et bien organisé. Négliger cette tenue à jour expose à des risques juridiques (amendes, mise en demeure, voire fermeture administrative en cas de manquement grave) et surtout augmente les risques d’accident faute de suivi.

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    Qui doit remplir le registre, et quand ?

    La responsabilité de la tenue du registre de sécurité appartient au chef d’établissement. En pratique, celui-ci peut déléguer la gestion courante du registre à une personne compétente : souvent le responsable sécurité (ou QHSE), un membre de la direction, ou dans une petite structure le dirigeant lui-même . Il est impératif que cette personne soit formée aux enjeux de la sécurité afin d’assurer un suivi rigoureux. « La gestion du registre doit être confiée à une personne formée, capable de comprendre les enjeux de sécurité et de veiller à son respect » souligne un guide de bonnes pratiques, sans quoi des erreurs ou oublis pourraient avoir de graves conséquences en cas de contrôle.

    Plusieurs intervenants peuvent être amenés à compléter le registre :

    • Les techniciens en charge des vérifications : qu’ils soient employés de l’entreprise ou prestataires externes (bureau de contrôle, maintenance d’extincteurs…), chaque fois qu’ils effectuent un contrôle réglementaire, ils doivent inscrire le résultat dans le registre (par exemple, dater et signer le passage pour la vérification annuelle des extincteurs) .

    • Le personnel SST ou l’infirmier(ère) : dès qu’un secouriste du travail intervient pour administrer un soin d’urgence (même bénin), il doit inscrire l’intervention sur le registre des premiers secours avec les détails appropriés. Idéalement, cette inscription se fait juste après l’intervention ou dans les heures qui suivent, afin de ne pas oublier de détails. Dans le cas d’un registre d’accidents bénins officiel, la loi impose une inscription sous 48h maximum après l’accident , et la signature conjointe du sauveteur et de la victime .

    • L’employeur ou son représentant : il complète le registre notamment pour y ajouter les nouvelles consignes, mettre à jour les coordonnées (par ex. quand un référent incendie quitte l’entreprise, on note le remplaçant), ou consigner ses propres observations. Sur un chantier, le chef de chantier peut inscrire ses remarques de sécurité.

    • Les autorités de contrôle : c’est plus rare, mais lors d’une visite d’inspection du travail ou d’une commission de sécurité, les inspecteurs ou pompiers peuvent éventuellement ajouter une observation ou un visa dans le registre . Souvent, ils vérifient le registre et apposent un cachet ou une mention « vu le … » sur le document pour preuve de leur passage.

    Quand mettre à jour le registre ? Le mot d’ordre est “en temps réel” : après chaque événement pertinent, il faut consigner l’information sans attendre . Un contrôle d’éclairage de sécurité ce matin ? On l’inscrit ce jour-même. Un exercice d’évacuation effectué cette semaine ? On reporte la date et les enseignements tirés immédiatement. Un accident mineur vient d’avoir lieu ? On remplit la fiche d’incident dans la foulée. La régularité est la clé pour éviter les oublis, car « un registre obsolète perd toute sa valeur » s’il n’est pas complété au fur et à mesure .

    Il est conseillé de nommer un responsable (et un suppléant) qui sera le gardien du registre et veillera à ce que chaque service pense bien à lui transmettre les informations à consigner. Cette personne peut envoyer des rappels aux équipes : par exemple en fin de mois, vérifier que toutes les vérifications prévues ont été reportées. Former ce référent à la tenue du registre est important pour assurer la qualité des données (dates exactes, mentions obligatoires, etc.) .

    Enfin, assurez-vous que le registre soit facilement accessible à ceux qui doivent le remplir : par exemple, laissé en permanence à un endroit fixe (poste de sécurité, infirmerie, salle de pause du personnel) ou en ligne sur un outil partagé. S’il s’agit d’un document papier unique, tout le monde doit savoir où il se trouve et pouvoir y accéder rapidement en cas d’urgence.

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    Bonnes pratiques de gestion et erreurs courantes à éviter

    Tenir un registre de sécurité efficace, ce n’est pas seulement remplir une obligation administrative – c’est un véritable outil de prévention. Voici quelques bonnes pratiques à adopter, ainsi que les pièges fréquents à éviter :

    • Maintenir le registre à jour en continu : La pire erreur est de négliger les mises à jour. Un registre non actualisé, avec des informations datées, n’a plus aucune valeur . Inscrivez chaque contrôle ou incident dès qu’il survient, sans attendre la fin du mois ou qu’on vous le réclame. La régularité évite les oublis et garantit qu’en cas d’inspection inopinée, vous n’aurez pas à justifier un blanc dans la chronologie.

    • Ne pas sous-estimer son importance : Considérez le registre comme un outil vivant de pilotage de la sécurité, pas comme une paperasse de plus. S’il est bien utilisé, il devient un allié stratégique pour améliorer la prévention . Par exemple, en relisant régulièrement les incidents consignés, vous pouvez déceler qu’une même cause revient fréquemment (machine mal réglée, sol glissant à tel endroit…) et prendre des mesures correctives ciblées.

    • Impliquer le personnel et le CSE : Une bonne pratique est de partager la démarche avec les équipes. Invitez les membres du CSE ou les salariés volontaires à consulter le registre, à y inscrire leurs propres observations (ex: “le 5/04, tel presque-accident évité, risque à corriger”), voire à participer à sa mise à jour. Cette transparence sensibilise tout le monde et renforce la culture sécurité. Le registre peut ainsi servir d’outil pédagogique lors des formations internes ou des accueils sécurité des nouveaux arrivants .

    • Assurer la lisibilité et la précision des informations : Écrivez lisiblement (en majuscules d’imprimerie si nécessaire), datez précisément chaque entrée, et détaillez suffisamment les faits. Évitez les acronymes internes obscurs. Si le registre est tenu sur ordinateur, soignez la présentation de l’impression. Chaque entrée doit pouvoir être comprise clairement par un inspecteur extérieur ou un secouriste qui le consulte.

    • Contrôler la complétude des fiches : Sur les formulaires d’accident ou d’intervention, veillez à remplir toutes les rubriques : par exemple, ne pas oublier de faire signer la victime et le secouriste dans le cas d’une prise en charge de premiers secours . Une fiche incomplète pourrait être mise en cause en cas de litige (contestations d’accident du travail, etc.).

    • Conserver et archiver correctement : Même si aucune durée légale universelle n’est fixée, il est recommandé de conserver le registre au moins 5 ans (et souvent bien plus) . Certaines entreprises gardent l’historique pendant toute la durée de vie de l’établissement. Archivez les anciens registres plutôt que de les jeter, ils pourront servir de référence en cas de sinistre ou de contrôle ultérieur. Pensez à numéroter les pages du registre ou à le faire parapher, afin de garantir l’intégrité des enregistrements dans le temps.

    • Le tenir à disposition des autorités : Le registre doit être facilement accessible en cas de visite d’un inspecteur du travail, des pompiers ou de la médecine du travail . Évitez de le ranger dans un tiroir fermé à clé ou de n’en avoir qu’une copie numérique pas immédiatement ouvrable. L’idéal est de le stocker dans un lieu bien identifié : par exemple, de nombreuses entreprises utilisent une armoire murale pour registre de sécurité (souvent placée dans le hall ou le poste de garde) où le classeur est rangé de façon visible . Ainsi, en cas d’urgence, chacun sait où trouver les infos cruciales.

    En évitant ces erreurs courantes (registre obsolète, manque de rigueur, isolement du processus…), vous ferez de votre registre de sécurité et de premiers secours un véritable pilier de votre stratégie de prévention. Un registre bien tenu protège vos employés et visiteurs en prouvant les efforts de prévention réalisés, et il rassure les inspecteurs sur le sérieux de votre démarche en matière de sécurité .

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    Outils pratiques : format papier, numérique, applications…

    Comment tenir concrètement ce registre au quotidien ? Vous avez le choix entre le traditionnel support papier ou une solution numérique, voire un mélange des deux. Chaque format a ses avantages – l’important est de choisir celui qui garantit fiabilité et accessibilité.

    • Registre papier (cahier ou classeur) : C’est la forme classique. Un registre papier dédié a l’avantage d’être simple d’utilisation et immédiatement disponible sur site, y compris pour un inspecteur ne disposant pas d’outil informatique. Il peut s’agir d’un classeur avec intercalaires (sécurité incendie, maintenance, premiers secours, etc.) ou d’un carnet à souches autocopiantes pour les interventions. Assurez-vous que le document soit robuste (couverture rigide, pages reliées) et unique : évitez de multiplier les cahiers épars. Le registre papier nécessite cependant d’être bien rangé (voir armoire dédiée plus haut) pour ne pas être égaré, et il faudra penser à archiver ou numériser les anciennes pages lorsqu’il faudra en commencer un nouveau une fois plein.

    • Registre numérique (tableur ou logiciel dédié) : La dématérialisation du registre de sécurité est autorisée par la réglementation, à condition d’en garantir l’intégrité, l’accessibilité et la conservation des données . Concrètement, on peut tenir un registre sous forme de fichiers informatiques (par exemple un tableur Excel partagé sur le réseau de l’entreprise, ou un formulaire en ligne). Mieux, il existe des logiciels spécialisés qui centralisent toutes ces informations et envoient même des rappels automatiques pour les contrôles à échéance . Les avantages du numérique sont nombreux : « centralisation des informations, accès rapide aux données, réduction de l’usage du papier » , possibilité de recherche par mot-clé, sauvegarde sécurisée (cloud) évitant la perte en cas d’incendie du classeur, partage facile avec les autorités (en quelques clics vous pouvez exporter un rapport). Veillez toutefois à protéger l’accès (droits réservés aux personnes habilitées) et à réaliser des sauvegardes régulières des données. En cas de registre numérique, il peut être judicieux d’imprimer périodiquement un état récapitulatif ou de pouvoir présenter l’ordinateur aux inspecteurs, pour être sûr de pouvoir le montrer même sans connexion internet.

    • Applications mobiles et outils collaboratifs : Pour les entreprises multi-sites ou avec du personnel de terrain, l’usage d’une application mobile peut faciliter la remontée d’information. Un technicien pourrait par exemple remplir le registre via une app sur son smartphone dès qu’il a fini sa vérification, avec envoi automatique au registre central. Certaines solutions permettent aussi de joindre des photos (par ex. photo d’un extincteur défectueux remplacé, attachée à l’entrée correspondante). Ces outils peuvent améliorer la réactivité et la précision du registre, mais impliquent d’équiper le personnel et de former à leur utilisation.

    En résumé, le format papier convient bien aux petites structures ou comme sauvegarde visible, tandis que le format numérique apporte une souplesse et une fiabilité accrues dans le suivi (plus de rappel des échéances, plus de lisibilité, etc.). Il n’y a pas d’opposition stricte : beaucoup d’entreprises optent pour une solution mixte (un registre papier officiel sur site et une copie numérique sur un serveur ou une application). Choisissez l’outil en fonction de votre organisation, tout en respectant l’exigence que le registre reste intègre, accessible et à jour.

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    Les solutions MediSafe pour vous accompagner

    En tant que spécialiste en sécurité et secours, MediSafe propose de nombreux outils pour faciliter la tenue de votre registre de sécurité et de premiers secours. L’objectif est de vous aider à rester en conformité avec la réglementation tout en vous simplifiant la vie au quotidien. Voici quelques solutions pratiques disponibles :

    • Registres papier prêts à l’emploi : MediSafe commercialise des registres de sécurité conformes aux normes, sous forme de classeurs ou carnets pré-imprimés. Par exemple, le registre de sécurité incendie pour ERP comporte toutes les sections requises (informations générales sur l’établissement, liste des installations avec contacts maintenance, numéros d’urgence, consignes incendie, suivi des équipements, etc.) . Il inclut même des extraits de la réglementation en vigueur pour chaque chapitre, ce qui guide le responsable page par page dans les informations à renseigner . De même, MediSafe propose des registres spécifiques : registre d’évacuation (pour consigner les exercices et alarmes incendie), registre des accidents du travail, registre d’hygiène et de sécurité (pour le CSE/CSSCT), registre public d’accessibilité, etc. . Chaque document est à jour des dernières obligations légales et d’une utilisation très simple (pages structurées, index, rubriques à remplir). Il suffit de suivre les indications, ce qui évite d’oublier une information obligatoire.

    • Fiches et documents téléchargeables : En complément des supports papier, MediSafe met à disposition ou vend des modèles de fiches et formulaires prêts à imprimer. Par exemple, des fiches d’intervention premiers secours où le secouriste n’a plus qu’à remplir les champs (nom, date, nature de la blessure, gestes effectués, signature…) pour consigner un accident bénin. Ces modèles normalisés vous font gagner du temps et garantissent que toutes les mentions importantes y figurent. De même, vous trouverez sur le site de MediSafe des modèles de registre en version numérique (fichiers PDF ou Word) pour certaines obligations, si vous préférez démarrer votre propre classeur personnalisé. N’hésitez pas à consulter la boîte à outils du site MediSafe pour ces ressources.

    • Accessoires de rangement et signalétique : Pour que votre registre ne soit jamais “perdu”, MediSafe propose également des armoires murales pour registre de sécurité (souvent rouges, avec pictogramme incendie) à fixer dans vos locaux. Cela permet de placer le classeur à un endroit central et visible, prêt à être ouvert en cas d’urgence ou de contrôle . Par ailleurs, des panneaux de signalisation et affiches sont disponibles pour indiquer clairement l’emplacement du registre, des trousseaux de clefs, etc., afin que tous les employés sachent où se trouve l’information de sécurité.

    En adoptant ces solutions, vous bénéficiez de l’expertise MediSafe pour rester conforme et organisé. Les registres fournis contiennent toutes les rubriques nécessaires et sont mis à jour régulièrement en fonction des évolutions réglementaires . Ils offrent ainsi une tranquillité d’esprit aux responsables HSE : le document est complet, clair, et prêt à être présenté en cas de besoin. De plus, MediSafe propose un accompagnement client (fiches conseils, blog d’information réglementaire) pour vous tenir informé des bonnes pratiques. N’hésitez pas à parcourir le catalogue MediSafe pour découvrir la gamme complète de registres et documents liés à la sécurité au travail .

    En conclusion, tenir à jour un registre de sécurité et de premiers secours est un investissement de temps précieux pour la sécurité de vos collaborateurs et de votre entreprise. Avec une organisation rigoureuse, des outils adaptés et le soutien de partenaires comme MediSafe, cette obligation se transforme en un atout pour prévenir les accidents et se conformer sereinement à la réglementation. En cas d’incident ou d’inspection, vous aurez entre les mains l’historique complet prouvant votre démarche de prévention – un gage de sérieux et de professionnalisme qui peut faire toute la différence . Adoptez dès aujourd’hui les bonnes pratiques pour maintenir votre registre à jour : vous renforcerez la sécurité de tous et contribuerez à sauver des vies en garantissant des secours efficaces au moment où il le faut.

    Publié le 24/04/2025, mis à jour le 24 avril 2025
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