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La trousse de secours dans les véhicules de société : obligations légales et bonnes pratiques

Une trousse de secours à bord des véhicules de société est fortement recommandée par le Code du travail (prévention des risques professionnels) même si le Code de la route ne l’impose pas toujours. Elle doit contenir au minimum des gants, des pansements, des compresses et un antiseptique, le tout adapté aux spécificités de l’activité (techniciens en intervention, commerciaux, livreurs…). Le matériel doit être facilement accessible, régulièrement vérifié (dates de péremption, produits manquants) et tenu à jour. Enfin, la formation des salariés aux gestes de premiers secours complète cet équipement, garantissant une réactivité optimale en cas d’accident ou de malaise sur la route.
Sommaire
    Publié le 03/04/2025, mis à jour le 03 avril 2025
    8 minute(s) de lecture
    Par Vincent

    Dans de nombreuses entreprises, les salariés prennent la route au quotidien – qu’il s’agisse de commerciaux, de techniciens itinérants, de livreurs ou d’artisans. Le véhicule professionnel devient alors un espace de travail à part entière. En cas d’accident ou de malaise en déplacement, la présence d’une trousse de secours bien équipée peut faire la différence. Comment la loi encadre-t-elle cette question ? Quels équipements prévoir selon le type de véhicule ? Quels risques spécifiques anticiper et quelles bonnes pratiques adopter ? Cet article fait le point sur les obligations réglementaires et les recommandations pour équiper les véhicules de société en trousses de secours, avec des conseils concrets pour garantir la sécurité de vos collaborateurs sur la route.

    Obligations légales : que dit la réglementation ?

    Rappel réglementaire : L’article R.4224-14 du Code du travail stipule que « les lieux de travail sont équipés d’un matériel de premiers secours adapté à la nature des risques et facilement accessible » . Autrement dit, l’employeur a l’obligation générale de mettre à disposition du matériel de premiers soins, y compris en dehors des locaux de l’entreprise. Un salarié en déplacement professionnel doit pouvoir bénéficier du même niveau de sécurité qu’au sein de l’entreprise.

    En France, aucun article du Code de la route n’impose spécifiquement une trousse de secours dans chaque véhicule, qu’il soit privé ou professionnel. Il n’existe pas de loi explicite rendant la trousse de secours obligatoire à bord des voitures de société . Toutefois, le Code du travail cité plus haut et le principe de prévention des risques professionnels impliquent fortement la présence d’un kit de premiers secours pour les travailleurs mobiles. En effet, si le véhicule sert de lieu de travail (chantier mobile, interventions extérieures, tournées, etc.), il « n’échappe pas à la règle » de l’obligation de matériel de secours . L’employeur est donc tenu d’évaluer les risques liés aux déplacements et de prendre les mesures nécessaires.

    Ainsi, le Document Unique d’Évaluation des Risques (DUER) de l’entreprise doit intégrer le risque routier professionnel. Les employeurs ont l’obligation d’analyser les risques liés aux déplacements et de prévoir des solutions adaptées, dont une trousse de secours si nécessaire . Par ailleurs, certaines réglementations sectorielles imposent explicitement une trousse de secours à bord : c’est le cas par exemple du transport de voyageurs (autocars, bus scolaires) où les compagnies équipent systématiquement leurs véhicules, ou encore du transport de marchandises dangereuses où l’ADR (Accord européen relatif au transport des marchandises dangereuses par route) requiert du matériel de sécurité incluant une trousse de premiers soins. Autre cas spécifique : les taxis conventionnés et véhicules VTC, transportant des patients assis, doivent avoir une trousse de secours conforme aux exigences de la CPAM, avec un contenu minimum défini par arrêté . En dehors de ces secteurs particuliers, la trousse de secours embarquée demeure avant tout une recommandation forte de l’INRS et des organismes de prévention, dans le cadre du devoir général de protection de la santé des salariés.

    Le saviez-vous ? Les accidents routiers professionnels sont la deuxième cause de mortalité au travail en France. En 2022, 485 personnes ont perdu la vie lors d’un déplacement lié au travail (trajet ou mission), soit 30 % des décès professionnels cette année-là . Intégrer la sécurité routière – et la présence de matériel de premiers secours – dans la prévention en entreprise est donc un enjeu majeur.

     

     

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    Risques spécifiques liés aux déplacements professionnels

    Les salariés qui passent de longues heures sur la route ou interviennent à l’extérieur font face à des situations à risque bien particulières. Voici les principaux risques liés aux déplacements professionnels qui justifient de disposer d’une trousse de secours dans le véhicule :

    • Accident de la route : Une collision ou une sortie de route peut survenir à tout moment lors des trajets professionnels. Ce type d’accident peut provoquer des traumatismes, blessures ouvertes, saignements abondants ou fractures. Disposer d’un kit de secours permet d’intervenir immédiatement pour stopper une hémorragie, nettoyer et couvrir une plaie, ou protéger une victime en attendant l’arrivée des secours. Quelques minutes gagnées peuvent éviter une aggravation significative des blessures.

    • Malaise ou urgence médicale soudaine : Un conducteur ou un passager peut être victime d’un malaise cardiaque, d’une crise d’hypoglycémie, d’un coup de chaud ou autre urgence médicale sur la route. Une trousse de secours contenant par exemple du sucre (pour un malaise hypoglycémique) , une couverture de survie ou un masque de bouche-à-bouche peut s’avérer précieux pour prodiguer les premiers gestes qui sauvent. Là encore, pouvoir réagir sur-le-champ en attendant les secours est essentiel, surtout dans des zones isolées.

    • Blessures sur chantier ou en intervention terrain : De nombreux professionnels se déplacent pour travailler sur des chantiers, chez des clients ou en extérieur (techniciens de maintenance, personnels du BTP, paysagistes, etc.). Ils peuvent se couper, se brûler, chuter ou se blesser avec du matériel. En l’absence d’infirmerie à proximité, le véhicule de société fait office de base de vie mobile. La trousse de secours du véhicule doit permettre de soigner une coupure, nettoyer une plaie, poser un pansement ou calmer une brûlure sur le lieu de l’accident, même en pleine campagne ou sur le bord de la route.

    En somme, les déplacements professionnels exposent les salariés à des situations d’urgence variées. Une intervention rapide grâce au contenu de la trousse de secours peut non seulement limiter la gravité des blessures, mais aussi réduire le stress des collaborateurs en déplacement en leur offrant la possibilité d’agir immédiatement. Par ailleurs, la présence de ce matériel rassure les salariés itinérants et témoigne de l’engagement de l’employeur en matière de sécurité.

     

     

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    Contenu recommandé d’une trousse de secours pour véhicule professionnel

    Il n’existe pas de liste standard imposée par la loi pour la composition d’une trousse de secours – c’est à l’employeur de définir le contenu adapté, de préférence après avis du médecin du travail et en tenant compte de l’évaluation des risques spécifiques à l’activité. Néanmoins, on peut établir des recommandations sur deux niveaux : les indispensables à tout kit automobile, et les équipements additionnels à prévoir selon le type de véhicule ou de mission.

    Les éléments indispensables pour tous les véhicules

    Que ce soit pour une petite voiture de fonction ou un fourgon utilitaire, certains items de base devraient toujours figurer dans la trousse de secours du véhicule :

    • Protection du secouriste et de la victime : des gants jetables (en nitrile ou vinyle) pour éviter la contamination, un masque de protection (type masque bouche-à-bouche) et du gel hydroalcoolique ou des lingettes antiseptiques pour désinfecter les mains. Ces éléments protègent la personne qui porte secours vis-à-vis des risques biologiques (sang, fluides) et assurent une hygiène minimale pendant l’intervention.

    • Soins des plaies : des compresses stériles (pour nettoyer et couvrir les plaies), des pansements adhésifs de tailles variées pour les petites coupures, un rouleau de sparadrap hypoallergénique, ainsi que des bandes extensibles (bandages élastiques) pour maintenir un pansement compressif ou faire un bandage d’urgence. Un flacon de solution antiseptique (non iodée de préférence, pour éviter les allergies) est également indispensable pour désinfecter une plaie ou une égratignure .

    • Hémorragies et traumatismes : pour faire face à un saignement important, la trousse devrait comporter des compresses hémostatiques ou un pansement compressif épais, ainsi qu’un garrot tourniquet en cas d’hémorragie sévère sur membre. Une couverture de survie est essentielle pour couvrir une personne en état de choc ou d’hypothermie suite à un accident . On peut aussi prévoir une poche de froid instantané (cold pack) pour soulager une contusion ou réduire un gonflement après un choc.

    • Autres accessoires utiles : une paire de ciseaux à bouts ronds (pour découper les vêtements ou les bandes en toute sécurité) , une pince à échardes (petite pince pour retirer un corps étranger, par exemple un éclat de verre ou une écharde), des épingles de sûreté ou attaches pour fixer les bandages, et une fiche de premiers secours rappelant les numéros d’urgence (112, 18, 15…) et les gestes essentiels. Ajouter quelques morceaux de sucre dans la trousse peut s’avérer utile en cas de malaise hypoglycémique d’une personne diabétique . Enfin, des sacs plastiques pour collecter les déchets souillés (compresses, gants) sont recommandés pour pouvoir jeter ces déchets sanitaires proprement après usage .

    Ces éléments composent un minimum universel pour pouvoir parer aux urgences les plus courantes sur la route : petites blessures, saignements, malaises, etc. Le tout doit être conditionné dans un contenant portable (mallette rigide ou trousse souple) propre et facilement accessible.

    Adapter le contenu selon le type de véhicule ou d’activité

    Selon l’usage professionnel du véhicule et les risques spécifiques du métier, il convient d’étoffer la trousse de secours avec du matériel supplémentaire :

    • Véhicule utilitaire de chantier (BTP, maintenance…) : Pour les équipes qui interviennent sur des chantiers ou des sites industriels, les risques de blessures graves, brûlures chimiques ou oculaires sont accrus. On complétera la trousse par du sérum physiologique ou une solution de lavage oculaire en dosettes (utile en cas de projection dans les yeux), des couvertures supplémentaires si les équipes travaillent en extérieur par temps froid, des pansements pour brûlures (type gel hydrogel ou tulle gras) afin de traiter une brûlure avant la prise en charge médicale, et éventuellement un masque filtrant anti-poussière si le salarié intervient dans un environnement très poussiéreux. Pour le BTP, il existe des kits de secours spécialisés intégrant, par exemple, des pansements plus grands, des coussins hémostatiques pour blessures importantes et du sparadrap renforcé.

    • Voiture de service (commerciaux, techniciens itinérants) : Dans un véhicule léger qui parcourt des centaines de kilomètres par semaine, on privilégiera la compacité de la trousse tout en assurant l’essentiel. Le kit de base décrit précédemment est généralement suffisant, mais il peut être judicieux d’ajouter une lampe de poche (avec piles de rechange) pour intervenir de nuit ou signaler sa présence, ainsi qu’un coupe-ceinture et brise-vitre à portée de main du conducteur (ces outils ne font pas partie de la trousse de secours à proprement parler, mais sont des équipements de sécurité complémentaires utiles en cas d’accident de la route pour évacuer ou secourir quelqu’un coincé dans un véhicule).

    • Poids lourd et longue distance : Les chauffeurs routiers parcourent de longues distances, souvent seul, et peuvent se trouver loin d’un centre de secours. Leur trousse de secours mérite d’être plus garnie : par exemple, prévoir une quantité plus importante de consommables (bandes, compresses, pansements) pour pouvoir faire face à plusieurs blessures successives ou à un accident impliquant d’autres usagers, ainsi que des médicaments de base en automédication (antalgiques type paracétamol, antiacide pour les maux d’estomac, pastilles de réhydratation orale en cas de forte chaleur, etc.) en accord avec le médecin du travail. Par ailleurs, lorsque les conducteurs traversent des frontières, il faut se renseigner sur la réglementation des pays visités – dans certains pays européens, la trousse de premiers secours est obligatoire à bord des véhicules particuliers et contrôlée par les autorités (par exemple en Allemagne, Autriche, etc.). Un chauffeur international a donc tout intérêt à avoir un kit conforme aux exigences les plus strictes pour éviter une amende à l’étranger et rouler en sécurité.

    • Transport de personnes (autocar, minibus, taxi/VTC) : Pour les véhicules pouvant transporter plusieurs passagers, il est recommandé de choisir une mallette de secours de plus grande capacité, contenant en multiples exemplaires les fournitures de base (plusieurs pansements, plusieurs couvertures de survie, etc.), afin de pouvoir porter assistance à plusieurs victimes si nécessaire. Dans un bus ou un car, le kit de secours doit être accessible au conducteur et/ou à l’accompagnateur, et son emplacement est généralement indiqué par un pictogramme. Dans le cas des taxis conventionnés et VTC, la réglementation fixe un contenu minimum (compresses, bande, antiseptique, ciseaux, gants, pansement compressif, sucre, vomitoires, etc.) – ces exigences sont à respecter scrupuleusement pour être en conformité avec la convention de santé. Notons que les chauffeurs de taxi et VTC doivent par ailleurs justifier d’une formation aux premiers secours pour exercer (voir plus loin), soulignant l’importance de savoir utiliser le matériel présent dans le véhicule.

    En adaptant ainsi le contenu de la trousse de secours à l’activité, on s’assure que le niveau d’équipement est cohérent avec les risques encourus. N’hésitez pas à solliciter votre service de santé au travail pour valider la composition de vos trousses de véhicules. Il est conseillé que le contenu tienne compte à la fois de l’évaluation des risques et de la formation de la personne amenée à utiliser la trousse (un sauveteur secouriste du travail [SST] formé pourra par exemple utiliser du matériel plus technique qu’un salarié non formé). En cas de doute, mieux vaut opter pour un kit plus complet que de risquer de manquer d’un élément crucial le moment venu.

     

     

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    Placement, maintenance et vérification régulière de la trousse

    Installer une trousse de secours dans un véhicule professionnel ne suffit pas : encore faut-il la positionner judicieusement et en assurer le maintien en condition opérationnelle au fil du temps.

    Où placer la trousse ? Le kit de secours doit être facilement accessible en cas d’urgence. Il est déconseillé de le ranger tout au fond du coffre sous du matériel, où il serait difficile à atteindre rapidement après un accident. L’idéal est de le placer dans l’habitacle du véhicule : par exemple dans la boîte à gants, sous un siège ou fixé dans un compartiment dédié. Certains choisissent de fixer la mallette de secours à l’aide de bandes auto-agrippantes ou d’un support, afin qu’elle ne se déplace pas lors des trajets (et pour éviter qu’elle ne se transforme en projectile dangereux en cas de freinage brusque ou de collision). Le choix du contenant peut dépendre de l’emplacement : une mallette rigide protégera mieux le matériel si la trousse est stockée dans le coffre avec d’autres outils, alors qu’une trousse souple en tissu pourra s’insérer plus facilement dans la boîte à gants . Dans tous les cas, assurez-vous que le lieu de rangement est connu de tous les utilisateurs du véhicule et signalé clairement : un autocollant avec le pictogramme normalisé des premiers secours (croix blanche sur fond vert) peut être apposé sur la boîte à gants ou à l’endroit où se trouve la trousse, conformément aux recommandations de signalisation .

    Entretien et suivi : Le contenu de la trousse doit faire l’objet de vérifications périodiques. Plusieurs fois par an (par exemple trimestriellement ou semestriellement), désignez une personne – le conducteur attitré ou un responsable flotte – pour contrôler l’état de la trousse. Les points à vérifier incluent : la présence de tous les articles (rien ne doit manquer suite à une utilisation antérieure), le bon état des emballages (pas de stérilité compromise), et surtout les dates de péremption des produits (solutions antiseptiques, sérum physiologique, pansements stériles, etc., ont une durée de vie limitée). Remplacez immédiatement tout consommable périmé ou utilisé. Il est judicieux de tenir un petit registre de contrôle ou d’inscrire sur la trousse la date du dernier et du prochain contrôle.

    Conseil pratique : Pensez à embarquer quelques recharges dans le véhicule, par exemple une boîte supplémentaire de pansements ou de gants, afin de pouvoir réapprovisionner la trousse en cours de mission si vous devez utiliser plusieurs éléments.

    En environnement chaud (cabine d’un véhicule en été) ou froid (fourgon non chauffé en hiver), soyez vigilant sur l’état des produits : la chaleur peut altérer les solutions (assèchement) et le froid extrême peut fragiliser certains plastiques ou textiles. Adaptez la fréquence des contrôles en conséquence, et n’hésitez pas à remplacer la trousse complète tous les quelques années si nécessaire, pour bénéficier de matériel neuf, surtout si elle a été exposée à des conditions difficiles.

    En résumé, une trousse de secours de véhicule professionnel doit être accessible, identifiable, et opérationnelle à tout instant. C’est en assurant une maintenance régulière que l’on garde ce niveau d’exigence, conformément à l’obligation de l’employeur de fournir un matériel de premiers secours en bon état .

    Former les salariés aux premiers gestes de secours

    Disposer du meilleur équipement possible ne sert à rien si personne ne sait s’en servir. La formation aux premiers secours des salariés est le complément indispensable de la trousse de secours, en particulier pour ceux qui passent beaucoup de temps sur la route ou travaillent seuls en déplacement. D’ailleurs, le Code du travail prévoit la présence de secouristes formés dans l’entreprise : « Un membre du personnel reçoit la formation de secouriste nécessaire pour donner les premiers secours en cas d’urgence » (Article R.4224-15). Sur un chantier ou dans un atelier, un Sauveteur Secouriste du Travail (SST) doit être formé dès qu’il y a 20 salariés ou des travaux dangereux. Pour les travailleurs itinérants isolés, il est fortement recommandé qu’ils aient suivi au minimum une formation de base de type PSC1 (Prévention et Secours Civiques de niveau 1) ou la formation SST en entreprise, afin qu’ils sachent réagir efficacement en cas de problème sur la route.

    Former les conducteurs et employés nomades présente de multiples avantages : ils pourront se prodiguer des premiers soins à eux-mêmes en cas de blessure légère, assister un collègue ou un tiers accidenté sur la route (les salariés formés sont souvent les premiers à intervenir s’ils sont témoins d’un accident de la circulation), et alerter les secours de manière appropriée en fournissant les bonnes informations. Cette montée en compétence contribue à sauver des vies et à réduire la gravité des accidents.

    Certains métiers rendent même la formation obligatoire : par exemple, les chauffeurs de taxi et de VTC doivent obligatoirement être formés aux premiers secours avant l’obtention de leur carte professionnelle . Même lorsqu’elle n’est pas imposée par la loi, la formation des salariés volontaires est vivement encouragée par l’INRS et les organismes de prévention. Des sessions pratiques (mise en situation d’accident, exercices d’alerte) peuvent être organisées périodiquement pour maintenir les réflexes. N’oublions pas qu’un matériel de secours, aussi complet soit-il, ne dispense pas d’appeler les services d’urgence en cas de blessé grave ; mais en attendant leur arrivée, un salarié formé saura utiliser le contenu de la trousse de manière adéquate et potentiellement sauver une vie ou éviter une invalidité.

     

     

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    Les solutions MediSafe+ adaptées aux professionnels de la route

    Pour équiper vos véhicules d’entreprise en toute sérénité, il peut être judicieux de se tourner vers des trousses de secours prêtes à l’emploi conçues spécialement pour les usages professionnels. MediSafe, spécialiste français du matériel de premiers secours, propose une gamme de trousses de secours pour véhicules adaptée à chaque besoin : du kit compact pour voiture de société au coffret plus complet pour utilitaire de chantier ou pour poids lourd parcourant de longues distances. Ces trousses « spécial véhicules » contiennent tous les éléments essentiels évoqués précédemment, conformes aux recommandations réglementaires et aux normes en vigueur, avec du matériel de qualité professionnelle.

    En faisant le choix d’un kit MediSafe, les employeurs s’assurent d’être en conformité avec le Code du travail et les éventuelles obligations sectorielles, tout en offrant le meilleur à leurs salariés. Les produits MediSafe sont élaborés en partenariat avec des professionnels du secourisme, et il est possible de personnaliser le contenu en fonction de risques spécifiques (ajout de sérum physiologique, de soins brûlures, etc.). De plus, MediSafe propose des recharges et des services de suivi pour aider les entreprises à maintenir leurs trousses à jour (remplacement des consommables périmés, etc.), ce qui facilite grandement la tâche de maintenance évoquée plus haut.

    Investir dans une trousse de secours de qualité pour chaque véhicule de société est un choix responsable et proactif. C’est une façon simple de protéger vos collaborateurs sur la route et de répondre à vos obligations légales. En cas d’imprévu, mieux vaut avoir une trousse de secours à portée de main et ne pas en avoir besoin, que d’en avoir besoin et de ne pas en disposer. Grâce aux conseils ci-dessus et aux solutions proposées par MediSafe, vous pouvez équiper vos véhicules professionnels de manière optimale et rouler l’esprit tranquille en sachant que vous êtes préparés au moindre incident.

    En conclusion, n’oublions pas que la prévention des risques routiers fait partie intégrante de la sécurité au travail. Fournir une trousse de secours dans chaque véhicule, la maintenir en bon état et former les salariés aux premiers soins sont autant de mesures complémentaires qui renforcent la protection des travailleurs mobiles. Il en va de la responsabilité de l’employeur, mais aussi du bien-être et de la confiance des salariés itinérants. Prévoir le pire, c’est offrir le meilleur niveau de sécurité à ceux qui prennent la route pour faire avancer votre entreprise. En dotant vos véhicules de trousses de secours MediSafe et en sensibilisant vos équipes, vous faites un pas de plus vers une culture de prévention exemplaire et conforme aux exigences réglementaires.

    Publié le 03/04/2025, mis à jour le 03 avril 2025
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